August

C’est l’été, le soleil, la mer ou la montagne. Même pour les retraités, Août est le mois des vacances.

Juillet chez nous n’a pas été synonyme de canicule. Sauf deux journées à plus de 30°C qui nous ont traumatisés. Notre vieux poney Volvic, 28 ans, ne les a pas supportées. Très malade et extrêmement amaigri en février, il avait passé 3 jours passés en clinique. Nous avions réussi à le remettre en état, il était de nouveau rond et gai, « ronronnait » quand on arrivait au champ. Sa crinière noire descendait jusqu’en bas de son épaule. Il me rappelait sa jolie maman bretonne.

Et en deux jours, tout s’est écroulé. On n’a pas compris tout de suite, puisqu’il était à l’ombre, le nez au-dessus du bac à eau, mais il était complètement déshydraté. Courageusement, il a de nouveau subi les perfusions, dans la cabane de l’herbage, puisqu’il était intransportable. Je suis restée du matin jusque tard le soir avec notre poney adoré, Jean-Yves assurait la surveillance des chiots à la maison. On espérait très fort que notre solide poney surmonte cette épreuve… Mais le lendemain, nous avons dû prendre la décision d’abréger ses souffrances. Ce n’était plus possible…

J’imagine notre beau poney Highland galopant flanc contre flanc avec sa fidèle Quaich, sur des collines à perte de vue. Anne les regarde, ses yeux bleus sourient… Et François aussi…

Une page de notre histoire s’est brutalement tournée…

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On avait inscrit Dreams sur des expos en Grande-Bretagne, mais Volvic étant malade, nous avions oublié nos projets. Après la mort de notre poney, nous étions bouleversés. Les chiots étaient tous partis. Il fallait qu’on bouge.

En quelques jours, nous avons trouvé un couple de home-sitters super pour garder Cery et Playmate à la maison, et s’occuper des poules. Hurdy est partie avec son copain Lulu le border et sa maîtresse faire du camping. Notre petite Blondy, l’ânesse compagne de Volvic, seule maintenant et triste, avait les visites d’un voisin tous les jours…

Alors nous sommes partis pour 12 jours dans le Dartmoor. Des vraies vacances, coupées du monde.

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Un petit cottage charmant perdu dans la campagne, pas de réseau de téléphone, mais un poêle à bois qu’on a réellement apprécié après la seule journée pluvieuse.

Des balades dans des paysages de contes de fées.

Aucune clôture, des moutons et des poneys partout en liberté, même sur les routes. Et parlons-en des routes ! Des petits chemins étroits qui ont été bitumés, pas de berne, les haies ou les roches sont les limites de la route !

Quand je pense que chez nous, marcher chien en laisse sur les prairies du marais nous vaut des réflexions peu sympathiques: « Pas de chien ici, vous effrayez le gibier ! » Là-bas, c’est le bonheur ! Les chiens sont autorisés (et bienvenus !) partout. Deux règles : refermer les barrières s’il y en a, et ne pas laisser le chien poursuivre le bétail.

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Les britanniques aiment les chiens et ça se voit ! Dreams en a bien profité, usant de son charme pour séduire dans les pubs ! Elle a même eu droit un midi à une assiette de steak !!! Cela nous a fait rire de voir que la serveuse lui avait coupé en petits morceaux ! Pour les remercier, Dreams leur a offert quelques tricks, twist et tourne, recule, bow, marmotte… et elle a été applaudie !

Notre programme était le suivant :

Découvrir le monde des expos au Royaume-Uni (une nouvelle page arrive très bientôt!):

Expo à Leominster

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