nos poules Cotentine et Marans
Il me semble que certains de mes ancêtres sont responsables de mon intérêt pour la plume! Ma grand'mère maternelle était fille de marchands de volaille, mon grand'père paternel un amoureux des oiseaux. Chez les premiers, je caressais les poules, les canards et les oies. Chez Pépère, j'apprenais à reconnaître les chants du merle, des pinsons et chardonnerets, et j'admirais les plumages des perruches.
A la maison, chaque printemps, nous apprivoisions un ou plusieurs oiseaux: merle, moineau, fauvette, et même une année un adorable bouvreuil! Mon oncle nous les apportait tout petits. Avec ma mère et mes sœurs, on les nourrissait jusqu'à ce qu'ils prennent leur envol. L'habitude était qu'ils vivent en liberté. Ils se promenaient dans le jardin pendant la journée, et ils rentraient d'eux-mêmes pour dormir dans la cuisine. Un jour, ils ne revenaient plus... Nous savions qu'ils avaient trouvé un compagnon et allaient vivre leur vie d'oiseau! Nous étions un peu tristes, mais on disait: "C'est la vie!..."
Avec ces souvenirs d'enfance, c'était inévitable que des oiseaux fassent partie de notre environnement. Comme j'aime aussi la génétique et les races anciennes, ce sont des poules que nous élevons.
Voici nos deux races: à gauche la Cotentine, à droite la Marans...