London Jack du Calitchumbelet

London Jack du Calitchumbelet (Pitchoun)

(né le 19 mars 1995 de CH. F. Impression des Monts de Gâtine X Honeymoon du Calitchumbelet)

Pitchoun était fils de Honeymoon, et petit-fils de Eve. Les bébés marron de Moon nous faisaient bien envie. Cinq chiens adultes à la maison, c'était déjà beaucoup de travail. Nous n'avions donc pas prévu de garder un chiot de cette portée. London Jack devait nous quitter et faire sa vie loin de nous. Mais il était tellement mignon que nous avons vite décidé de ne pas le vendre! Une de nos amies l'a surnommé Pitchoun et ce prénom lui est resté. C'était un amour de chiot, toujours disposé à nous faire plaisir. Toute sa vie, il a gardé ce caractère de chiot, et nous, l'habitude de l'appeler "notre bébé". Tout petit, son plaisir était de se glisser par la porte entr'ouverte du sèche-linge et de s'y endormir! Evidemment, sa croissance a eu raison de cette fantaisie!

Nous n'avons pas eu besoin d'éduquer Pitchoun. Le fait d'être "encadré" par nos chiens plus âgés a sans doute influencé son tempérament... mais quand même... ce chien était "parfait" de nature. C'est le seul de nos chiens qui n'ait jamais fait une seule bêtise, aucune chose interdite! jamais nous n'avons eu à lui dire "non"...D'ailleurs, si on le voyait revenir en courant du jardin et se coucher rapidement contre la porte, nous pouvions être sûrs que quelque chose se passait. Il devait se dire: "Ouh là là, ça, y'a pas le droit!... ils vont se faire gronder! Moi, je suis pas complice!..."

Il était tendre, doux et calme. Nos enfants l'adoraient... Tous ceux qui le rencontraient tombaient sous son charme. Il avait même le don de rassurer les personnes qui ont peur des chiens. Il suffisait d'un regard, ses beaux yeux dorés disaient tout l'amour qu'il portait aux humains.

Pitchoun avec Moon, sa maman

Pitchoun était un très joli Bearded Collie et il nous a offert quelques excellents résultats en expo mais il n'est jamais devenu papa.

Quand ses compagnons nous ont quittés, il a eu la permission de dormir dans notre chambre. Il s'installait au pied du lit, et pendant la nuit, il se glissait discrètement entre nous, et s'allongeait sur le dos!... Finalement, on trouvait ça bien agréable...

Devenu vieux, malade d'une tumeur à la thyroïde, il nous réveillait la nuit. Il rêvait et pleurait. Je me levais, je le câlinais pour le rassurer, et il se rendormait. Il gardait bon appétit, mais nous étions obligés de le nourrir à la main, de toutes petites bouchées de bouillie pour éviter qu'il n'avale de travers. Tous les jours après le travail, par tous les temps, et même en hiver quand il faisait nuit, on partait à la plage. Il attendait le rituel de sa balade avec impatience. Comme sa respiration était difficile, il marchait tout doucement devant nous et se retournait pour vérifier qu'on suivait ! Il était heureux! Et le soir, Jean-Yves le portait dans l'escalier pour qu'il ne fasse pas d'effort...

Nous attendions l'arrivée de Cerydwen. Nous étions sûrs que Pitchoun serait heureux de l'avoir avec lui. Nous rêvions de les voir jouer ensemble, et qu'il lui apprenne ses secrets de vieux chien expérimenté...

Mais la vie d'un chien est bien courte.

Après que Pitchoun nous ait quittés, pendant des semaines, je me suis réveillée la nuit, toujours à la même heure... je l'entendais rêver.

Comme ils nous manquent nos vieux chiens...